Dossier

L'eau, un enjeu majeur du futur

Notre planète est recouverte à 70% d’eau, ce qui en fait plus d’1,3 milliard de km3. Principalement contenue par les mers et les océans, seuls 3% de son volume total est de l’eau douce, donc de l’eau propre à la consommation. Et ce chiffre est immuable, quelles que soient les évolutions des besoins et des populations au fil du temps. L’eau douce est et restera une ressource limitée.

Nos décryptages vous intéressent ?

Abonnez-vous gratuitement pour recevoir nos études de tendances, sondages et interviews.

Votre e-mail à bien été envoyé !
Il semblerait y avoir une erreur

Comme nos ancêtres, et les ancêtres de nos ancêtres avant nous, nous arrivons sur Terre avec la même carte en main : 3% d’eau douce disponible. Sauf qu'entre-temps, l’activité humaine et industrielle a fait son chemin et les données démographiques ont explosé.

Notre rapport à l’environnement et nos modes de consommation ont interféré et interfèrent encore dans le cycle naturel de l’eau, et nous en voyons déjà les conséquences avec le réchauffement climatique : fonte des glaces, catastrophes naturelles, désertification…

Avec ce dérèglement, on parle aujourd’hui de stress hydrique. La demande en eau dépasse sa quantité disponible en créant un vrai déséquilibre. Qu’en sera-t-il demain, et dans quelques années ?

En dressant un bilan global de la situation, nous pourrons mieux comprendre quels sont les enjeux actuels, et ce qui risque de se passer si nous continuons d’avancer sans les prendre en compte.

Pour mieux nous représenter notre impact au quotidien, nous vous proposons de découvrir ensemble l’empreinte hydrique de différents éléments et objets, et d’explorer différentes pistes qui nous permettront d’agir pour le futur et préserver ce trésor qu’est l’eau.

Bilan actuel et enjeux

Croissance démographique

Le premier élément, qui n’échappe à personne, c’est la croissance démographique. Le nombre d’habitants sur notre planète augmente de plus en plus, mais pas la quantité d’eau douce disponible.

L’enjeu derrière ces chiffres, c’est surtout l’augmentation du niveau de vie et de l’activité humaine non raisonnée . En 30 ans, la consommation d’eau a doublé au niveau mondial, que ce soit dans les foyers mais aussi et surtout dans l’industrie et l’agriculture. Les besoins augmentent donc pour la vie quotidienne, mais aussi pour la production alimentaire.

Source : Schoolmouv

A ce rythme-là, si la gestion des ressources n’est pas régulée au niveau international, près de deux tiers de la population pourraient manquer d’eau dès 2030. Avec le risque de créer des conflits d’intérêt et de faire naître des tensions là où la ressource se raréfie.

Enjeu climatique

Un autre enjeu, qui touche évidemment l’eau, mais pas seulement, est le réchauffement climatique qui vient bouleverser le cycle naturel de l’eau et modifier les espaces géographiques.

Certaines zones sont depuis toujours naturellement sèches et arides, mais ce qui inquiète est la désertification grandissante de ces zones qui menacent les populations sur leur lieu d’habitation. Comme l’indique le C.I.EAU, les scientifiques du CNRS estiment que cette désertification pourrait menacer 20% des terres, en touchant une soixantaine de pays. On y retrouve l’Australie, le Chili mais aussi des pays européens comme l’Espagne ou la Grèce. A nous de trouver des solutions pour stopper l'avancée du désert.

Le réchauffement de la planète participe aussi à la fonte des glaces et l’élévation du niveau de la mer qui mélange ainsi l’eau douce avec l’eau salée. En saison sèche, il faut savoir qu’un sixième de la population dépend des réserves d’eau douce contenues dans les glaciers. Les glaciers sont donc des réservoirs indispensables à la consommation humaine qu’il faut préserver.

Les catastrophes naturelles comme les pluies torrentielles et les inondations viennent aussi fragiliser la bonne répartition de l’eau douce en mettant à mal les installations de distribution et traitement des eaux. La contamination de l’eau par germes et bactéries, accentuée par l’augmentation des températures est alors plus difficile à éviter.

Entre catastrophes naturelles, réchauffement climatique et action humaine, la carte mondiale de l’eau est en train de changer. Des chercheurs de la NASA ont étudié la Terre par satellite pendant 15 ans, entre 2022 et 2016 pour étudier la variation des ressources d’eau douce sur la Terre, notamment dans 34 régions du monde. La vidéo ci-dessous résume le résultat de leur recherche qui souligne un "changement hydrologique majeur" sur notre planète.

Consommation agricole

Ce n’est pas un secret, le secteur agricole est à la fois le plus consommateur et le plus pollueur en termes d’utilisation de l’eau. L’élevage et l’agriculture réunis consomment 70% du quota mondial, soit une quantité astronomique. Les cultures comme le riz, le coton, le blé ou le soja nécessitent énormément d’eau douce.

Ohrigstad, Afrique du Sud

Et avec l’explosion démographique et les besoins alimentaires toujours plus grands, combinée au réchauffement climatique qui impacte l'étendue des terres cultivables, ces chiffres ne sont pas près de baisser.

La difficulté qui s’ajoute à cet enjeu, c’est la pollution de l’eau laissée par les pesticides et les engrais. En abimant les sols et se mêlant à l’eau, ils sont responsables de sa piètre qualité.

Plusieurs pratiques, comme une meilleure irrigation ou l’utilisation des eaux usées, pourraient améliorer la situation, comme nous le verrons plus bas.

Pollution

La plus grosse problématique autour de l’eau, c’est évidemment sa pollution, de plus en plus importante. Ses causes sont multiples : déchets industriels, micro-organismes, substances chimiques, résidus médicamenteux…

Il existe plusieurs types de pollution :

  • la pollution industrielle venant des eaux évacuées par les usines et chargées de résidus.
  • la pollution agricole émise par les déjections animales et les composants des engrais et pesticides qui vont jusque dans les eaux souterraines.
  • la pollution domestique qui provient des eaux usées (toilette, produits de nettoyage…)
  • la pollution accidentelle causée par des produits toxiques déversés accidentellement dans le milieu naturel

L’eau se recycle à l’infini, mais cette ressource reste limitée car on ne peut consommer plus d’eau que celle disponible sur terre. En injectant de l’eau polluée dans son cycle naturel, on vient abîmer cette ressource pourtant si indispensable.

C’est pour ça que le traitement des eaux usées est un enjeu majeur, en plus de mesures strictes pour limiter cette pollution.

Traitement des eaux usées

Le CIEAU indique qu’en France, moins de 1 % des eaux usées épurées sont utilisées, loin derrière l’Italie et l’Espagne qui utilisent entre 8 et 14 % de leurs eaux usées traitées et très loin derrière Israël avec 80 % de REUT.

C’est dans les pays où les ressources en eau sont les plus faibles que la pratique du REUT est la plus couramment utilisée, car la nécessité fait loi. Par exemple, la ville de Mexico utilise 100 % de ses eaux usées pour l’irrigation de ses cultures (85 000 hectares).

Un défi à relever donc pour limiter l’impact de l’action humaine sur la qualité de l’eau douce disponible, propre à la consommation.

Projection si on ne change rien

Et si on ne prend en considération aucun de ces enjeux dans notre gestion de l’eau sur les prochaines années, que risquons-nous ?

C’est la question que nous avons décidé de nous poser dans un premier temps, avant de souligner ce que nous avons la possibilité de faire pour désamorcer ces risques.

Risquons-nous la pénurie d’eau ?

La plus grande crainte pour les prochaines décennies, c’est d’arriver à un point où la quantité d’eau disponible sur terre est insuffisante pour la population. En France, c’est seulement 34% de la population qui reste serein face à ce risque, en ne craignant pas la pénurie d’eau.

En 1950, chaque habitant disposait en moyenne de 17 000 m3 d’eau. En 2025, les estimations prévoient seulement 5100 m3 d’eau disponible par habitant. Soit une baisse considérable de presque 75% en 75 ans.

Au cours des 20 prochaines années, la demande en eau devrait s’accroître de 10 à 12% partout sur le globe. Comment pourrons-nous y répondre ? Aujourd’hui, selon les chiffres de la CIEAU, c’est déjà 1,7 milliards de personnes qui habitent dans des zones où les nappes souterraines sont surexploitées.

Aux États-Unis, par exemple, il y a un grand aquifère nommé l’Ogallala que les Américains ont peu à peu vidé en pompant toutes les ressources trop vite pour que l’aquifère ait le temps d’être rechargé par la pluie. Dans ce cas précis, les habitants vivent sur les stocks, donc avec une quantité limitée qui ne suivra pas la demande.

Source : Circle of Blue

En France, depuis le début de l’année 2022, on remarque une vraie sécheresse avec des eaux de pluie de plus en plus rares et bien plus basses que la normale. Dans certaines régions, avec des déficits allant de 40 à 70%. L’impact se répercute directement sur l’agriculture et la situation peut devenir critique sur certains départements.

Le facteur économique

Une autre conséquence de la raréfaction et de la pollution de l’eau douce, c’est la question financière.

Traiter l’eau, s’en procurer, la dessaler… Autant de besoins qui coûtent chers, d’autant plus avec la notion de ressource limitée et précieuse. Certains pays auront du mal à assumer cette charge économique, et les problèmes d’eau peuvent donc devenir un frein au développement.

Une ressource précieuse au cœur de conflits

Évidemment, qui dit phénomène de raréfaction et demande grandissante, dit situation conflictuelle. Ainsi l’eau devient un enjeu mondial, possible source de tensions.

Selon l’ONU, il existe 300 rivières transfrontalières qui peuvent créer des enjeux conflictuels dans un avenir proche. 39 pays puisent plus de la moitié de leur ressource en eau au-delà de leurs frontières.

Et dans le monde, ce sont deux personnes sur cinq qui vivent dans des bassins hydrologiques partagés par plusieurs pays.

Source : lelivrescolaire.fr

La juste répartition de l’eau dans le monde va donc devenir un réel défi.

Comment impacter positivement le futur

Ces risques sont réels, mais pas irréversibles. A nous de savoir réagir et de trouver des solutions pour préserver l’eau et utiliser intelligemment cette ressource précieuse.

Intégrer l’eau à l’économie circulaire

Une des clés pour une meilleure gestion de l’eau, c’est de l’intégrer à l’économie circulaire.

Le principe de cette démarche est de revoir les modes de production et de consommation pour limiter les déchets et optimiser l’utilisation des ressources. On passerait ainsi d’un modèle linéaire (produire, consommer, jeter) à un modèle plus raisonné (produire, consommer, recycler, réutiliser).

L’eau a déjà son cycle naturel qui permet la réutilisation constante de l’eau. Cependant, on a vu que la demande est plus importante que la disponibilité, que le réchauffement climatique vient impacter la régularité de son cycle, et que l’activité humaine casse son bon déroulement à cause de la pollution en tout genre. C’est pourquoi l’économie circulaire appliquée à l’eau viendrait créer un cycle artificiel qui renforcerait le cycle naturel de l’eau.

Comment le mettre en place ? En quoi ça consiste ?

L’objectif final est de valoriser les eaux usées pour pouvoir la réutiliser ensuite en récupérant tout ce qui a été ajouté à l’eau pendant son usage avant qu’elle ne soit remise dans la nature.

Il faut donc récupérer la matière organique et les nutriments présents dans l’eau pour les utiliser comme fertilisant tout en purifiant l’eau.

Cependant, tous les produits mélangés à l’eau durant sa consommation ne peuvent être récupérés ou même réutilisés. C’est pourquoi il est important de les éradiquer à la source, ou bien en changeant les procédés industriels, ou bien en obligeant le pollueur à le faire lui-même.

Un exemple concret d’économie circulaire incluant l’eau, c’est la réutilisation des eaux usées traitées (REUT).

Source : sauvonsleau.fr

Il y a trois catégories d’eau qui peuvent être traitées et utilisées ensuite : les eaux grises des stations d’épuration (issues du traitement des eaux usées domestiques), les eaux résiduaires des industries et les eaux fluviales.

Ensuite, l’eau peut être valorisée de différentes manières :

  • pour l’irrigation agricole
  • au service des collectivités (nettoyage de rues, arrosage des espaces verts, lutte contre les incendies…)
  • pour produire de l’énergie (grâce aux matières organiques émises par l’eau qui peuvent servir à la création de biométhane)
  • à disposition des industries (pour leur nettoyage et entretien de locaux et matériaux)
  • pour recharger certaines nappes phréatiques

Sans surprise, ce procédé offre de nombreux avantages environnementaux, sociétaux et économiques. Environnementaux car il diminue la pollution de l’eau et la détérioration des sols,  sociétaux car il permet une meilleure répartition des ressources et limite le stress hydrique, économiques car il permet de réduire la consommation d’eau pour les entreprises notamment et apporte des solutions plus accessibles en cas de forte sécheresse.

La REUT représente des millions de m3 d’eau, mais en France, comme vu précédemment, seul 1% de ce volume est utilisé.

Heureusement, la Commission Européenne s’est penchée sur la question pour encourager cette pratique. Elle a fixé comme objectif de multiplier par 6 le volume d’eau à utiliser.

Le dessalement, une solution durable ?

Une autre approche pour pallier la raréfaction de l’eau douce, c’est d’en créer en dessalant l’eau de mer. Selon l’ONU, les usine de désalinisation produisent 95 millions de m3 d’eau douce par jour à travers le monde.

Au total, à l’échelle de la planète, les usines de désalinisation représentent une production de 95 millions de m3 par jour selon l’ONU.

La station d'Oran

Pour dessaler l’eau de mer, il existe deux procédés :

  • par osmose inversée
  • par évaporation de l’eau grâce à une technologie thermique

La problématique de ce premier procédé, l’osmose inverse, est qu’il nécessite une pression constante pour dissocier le sel de l’eau en la faisant traverser une membrane percée de minuscules trous. Ce qui nécessite beaucoup d’énergie (énergie fossile principalement utilisée), et génère une importante quantité de gaz carbonique. Et les saumures rejetées participent aussi à la pollution des océans et au chamboulement des fonds marins.

Le deuxième procédé, trouver par en français en 2014, est plus écologique car il utilise l’énergie photovoltaïque en faisant varier la pression sur l’eau selon l’ensoleillement. Cette solution plus durable est encore peu utilisée, essentiellement dans les petites villes où le manque d’eau est chronique.

Les chercheurs continuent de réfléchir à des solutions qui permettraient de produire de l’eau douce propre à la consommation tout en respectant pleinement l’environnement. On peut espérer que dans les prochaines années, il existera des infrastructures de dessalement durables et responsables. Et surtout accessibles économiquement pour que tous les pays puissent en profiter.

Agir à son échelle

On peut espérer et attendre des décisions politiques, des changements industriels ou toute autre action à grande échelle, mais il ne faut pas oublier que nous, consommateurs, sommes les premiers acteurs de l’économie circulaire par nos propres actions et modes de consommation.

En France, la consommation moyenne d’eau par habitant est de 150 litres par jour.

Pour diminuer sa consommation personnelle, les conseils sont souvent les mêmes : privilégier une douche au bain, ne pas laisser couler l’eau du robinet, limiter le volume d’eau des chasses d’eau, réparer les fuites, réutiliser les eaux domestiques au lieu de la jeter, choisir de l’électroménager qui consomme peu d’eau, récupérer l’eau de pluie…

Autant de bonnes habitudes qui permettent d’agir au quotidien pour mieux utiliser l’eau chez soi.

Pour autant, ce n’est pas ici que notre consommation d’eau est la plus énergivore. Saviez-vous qu’en achetant un jean, vous consommez près de 10 000 litres d’eau par exemple ? Nous allons voir maintenant l’impact réel de nos différentes actions en termes de consommation d’eau.

L’empreinte eau, ou l’impact réel de nos actions quotidiennes

Empreinte hydrique et eau virtuelle

Pour se faire une idée réaliste de l’impact en eau d’un produit ou d’un service, il faut additionner à la fois son empreinte de production et son empreinte de consommation.

On parle pour la première d’eau virtuelle, qui comptabilise toute la ressource eau utilisée pour la production d’un bien ou d’un service. Que ce soit pour la fabrication, l’élevage, l’agriculture ou toute autre action effectuée en amont, avant que le consommateur ne se retrouve avec son achat dans les mains.

On peut même apporter plus de précisions dans les calculs en différenciant trois types d’eau virtuelle : l’eau bleue, l’eau verte et l’eau grise.

L’eau bleue est l’eau douce de surface, captée dans les lacs, rivières et aquifères. L’eau verte est l’eau stockée dans les sols. Et l’eau grise est l’eau polluée au cours de la production.

Le Centre d’Information sur l’Eau nous donne l’exemple suivant pour mieux comprendre comment on calcule l’empreinte hydrique.

Partons du principe qu’un bœuf adulte peut produire 200 kg de viande. Quel volume d’eau sera nécessaire à la production de cette viande tout au long de la vie de l’animal ?

L’animal aura besoin de boire 24000 litres d’eau.

Il faudra 7000 litres d’eau pour assurer son entretien

L’intégralité de sa nourriture (1300 kg de grains, 7200 kg d’herbe) implique l’utilisation de 3 millions de litres d’eau

Soit un total de 3 031 000 litres d’eau pour produire 200 kg de viande.

Ce qui signifie qu’il faut 15 000 litres d’eau pour produire un seul kilo de viande, soit l’équivalent de 30 baignoires pleines !

C’est pourquoi, comme nous l’avons dit plus haut, on peut se laisser surprendre par l’impact eau de nos actions quotidiennes.

Il nous est plus facile de nous rendre compte de l’eau utilisée pour la consommation de notre bien ou service (eau pour la douche, eau pour la chasse d’eau, eau pour le ménage…) et nous passons à côté de la quantité d’eau utilisée lors de de la production souvent bien plus astronomique que ce que nous imaginons.

Quelques ordres de grandeur

Pour nous en faire une meilleure idée, voici quelques exemples bien concrets qui listent l’empreinte hydrique de nombreux aliments et objets, en prenant évidemment en compte l’eau virtuelle.

Sources : Save4planet, Waterfootrint.org

Les aliments

  • 1kg de chocolat =  17 000 litres d’eau
  • 1kg de viande de bœuf = 15 400 litres d’eau
  • 1 tasse de thé =  27 litres d’eau
  • 1 hamburger = 3 000 litres d’eau
  • 1kg de beurre =  5 550 litres d’eau
  • 1kg de viande de chèvre = 5 520 litres d’eau
  • 1kg de fromage = 5 060 litres d’eau
  • 1kg de lait en poudre = 4 750 litres d’eau
  • 1kg de viande de poulet = 4 330 litres d’eau
  • 1 oeuf = 196 litres d’eau
  • 1kg d’olives = 3 015 litres d’eau
  • 1kg d’arachides = 2 780 litres d’eau
  • 1kg riz = 2 500 litres d’eau
  • 1kg de pâtes = 1850 litres d’eau
  • 1kg de sucre = 1 780 litres d’eau
  • 1 verre de bière = 74 litres d’eau
  • 1 pizza Margherita = 260 litres d’eau
  • 1kg de maïs = 1 222 litres d’eau
  • 1 verre de jus de pomme=  230 litres d'eau
  • 1kg de chips = 1 040 litres d’eau
  • 1 verre de jus d'orange = 200 litres d’eau
  • 1 verre de lait = 255 litres d’eau
  • 1 verre de vin = 110 litres d’eau
  • 1 pomme = 150 litres d'eau
  • 1 tasse de café = 140 litres d’eau
  • 1 tube de mayonnaise = 1 732 litres d’eau
  • 1kg de fraises = 340 litres d’eau
  • 1kg de pommes de terre = 287 litres d’eau
  • 1 laitue = 47 litres d’eau
  • 1 baguette = 640 litres d’eau
  • 1kg de glace = 1 900 litres d’eau
  • 1 concombre = 141 litres d’eau
  • 1 pot de crème Chantilly = 475 litres d’eau
  • 1kg de bacon = 4 325 litres d’eau
  • 1 litre d’huile d’olive = 2 886 litres d’eau
  • 1kg de céleris = 385 litres d’eau
  • 1kg de poivrons = 380 litres d’eau
  • 1kg de tomates = 210 litres d’eau
  • 1kg d’oignons = 270 litres d’eau
  • 1kg d’oranges = 560 litres d’eau
  • 1kg de pêches = 910 litres
  • 1kg de mangues = 1 800 litres
  • 1kg de dattes = 2 277 litres d’eau

Pour entrer davantage dans les détails du calcul et le partage entre les eaux bleue, verte et grise,  vous pouvez découvrir la galerie de produits faite par waterfootprint.org  ici

Les cultures

  • 1kg de fibres de coton = 7 000 à 29 000 litres d’eau + 30 traitements chimiques
  • 1kg de chanvre = 2 300 litres d’eau
  • 1kg de lin = l’eau de pluie !
  • 1kg de cuir = 16 600 litres d’eau
  • 1kg de papier = 1 000 litres d’eau
  • 1kg de plastique = 2 000 litres d’eau

Les objets

  • 1 jean = 7 000 à 10 000 litres d’eau (soit près de 285 douches)
  • 1 tee-shirt = 2 000 à 3 000 litres d’eau (ou 18 baignoires pleines)
  • 1 smartphone = 12 760 litres d’eau
  • 1 voiture = 400 000 litres d’eau
  • 1 paire de chaussures en cuir = 8 000 litres d’eau
  • 1 ordinateur = 20 000 litres d’eau

Usage quotidien

  • 1 pommeau de douche allumé = 15 litres d’eau par minute
  • 1 lave-vaisselle = entre 25 et 40 litres d’eau
  • 1 lessive = entre 70 et 120 litres d’eau
  • 1 chasse d’eau = 6 à 12 litres d’eau

Et si vous êtes curieux de connaître votre propre empreinte eau, waterfootprint.org a mis en place un outil assez détaillé qui fera le calcul pour vous selon vos habitudes alimentaires et votre mode de consommation.

Personal-water-footprint-calculator

Nos décryptages vous intéressent ?

Abonnez-vous gratuitement pour recevoir nos études de tendances, sondages et interviews.

Votre e-mail à bien été envoyé !
Il semblerait y avoir une erreur
No items found.
No items found.
Arrow Back

Toutes les ressources